Pépites musicales des dernières acquisitions

10 Mai

Nous vous présentons nos albums préférés à retrouver dans votre espace Image et Son de La Médiathèque de Levallois.

Commençons par un album de rock français :

Contre toi / Charlélie Couture (nouvelle fenêtre)

Dans son 26e album l’artiste explore les relations familiales et amoureuses dans toute sa complexité comme avec la chanson côte à côte qui traite de la solitude dans un couple. Toujours avec une plume poétique et moderne, Charlélie Couture nous raconte des moments de vie qui remuent et les instruments très blues nous transportent avec des mélodies chargées d’émotions.

Sur cet album, le chanteur est entourée de ses deux filles Yamée et Shann (pour le clip).

Dans la catégorie Jazz :

Ba yo / Yusan (nouvelle fenêtre)

C’est le premier album pour ce groupe français qui fusionne diverses influences, allant du jazz aux musiques caribéennes, en passant par l’afrobeat, la soul et le gospel. Les musiciens ont conviés sur cet opus les artistes tels que Jocelyne Béroard, Célia Kameni, Ann Shirley, Chassol, STACE et Jean-Michel Rotin.

Dans la catégorie Pop, Rock :

Daniel / Real Estate (nouvelle fenêtre)

« Le groupe du New Jersey basé à Brooklyn n’a jamais sonné aussi inspiré notamment sur les allures psychédéliques de « Market Street » ou le groove sensuel de « Freeze Brain » avec ces bongos irrésistibles. On y décèle des airs d’Americana sur « Victoria » interprété par Alex Bleeker avec cette lap-steel qui nous enivre avant de retourner vers leurs sentiers battus avec les harmonieux « Airdrop » aux synthés bien sentis et « Interior ». On sent ainsi que le groupe avait besoin de ce nouveau souffle à travers des questions existentielles qui trouveront leurs éléments de réponse tout au long de ce Daniel qui se clôture avec un « You Are Here » de toute beauté. Tout en finesse, Real Estate renoue avec l’élégance des débuts tout en naviguant vers de nouveaux horizons comme il se doit. À écouter lors des futurs rayons de soleil », Les oreilles curieuses.

Weird faith / Madi Diaz (nouvelle fenêtre)

La musicienne de Nashville continue de parler d’amour et de tous les sentiments que l’on peut ressentir lorsqu’on est amoureux. Un album aux arrangements épurés, aux mélodies hypnotiques sur lequel la chanteuse pose une voix délicate.

Bonne écoute.

La chanson du lundi : Houdini / Dua Lipa

6 Mai

La chanteuse anglo-albanaise a sorti son troisième album vendredi dernier.

À 28 ans et déjà 10 ans de carrière, Dua Lipa est considéré comme la nouvelle Madonna. Le succès fulgurant de ses deux premiers albums l’a catapulté en haut des charts du monde entier et elle a déjà gagnée 3 Grammy et 7 Brit Award. Autant dire que son nouvel album baptisé Radical Optimism est attendu et les premiers extraits dont ce titre Houdini augure du meilleur. Le titre de l’album lui est inspiré par un concept qui a tellement intrigué Dua Lipa qu’elle l’a intégré dans sa vie. La chanteuse a été séduite par l’idée de pouvoir naviguer à travers le chaos avec grâce et de sentir que l’on peut affronter n’importe quelle tempête d’après son communiqué de presse. La pochette de l’album est une photographie de Tyrone Lebon dans laquelle on voit Dua Lipa se baigner en compagnie d’un requin, ce qui illustre bien cet état d’esprit. Musicalement, il est moins disco que les précédents et s’oriente vers une pop toujours dansante mais plutôt entre Trip Hop et Britpop à l’image du producteur Kevin Parker du groupe Tame Impala. Dua Lipa donnera deux concerts les 12 et 13 juin prochains dans les arènes de Nîmes, seules dates françaises pour l’instant. On espère que vous avez déjà vos places sinon pour vous consoler il ne vous reste plus qu’à écouter une nouvelle fois cette chanson inspirée par le célèbre magicien.

Retrouvez Dua Lipa à l’espace Image et Son ainsi que sur le site de La Médiathèque de Levallois (nouvelle fenêtre).

J’y étais : Slash au Zénith de Paris

3 Mai

Celui qui est considéré comme le plus grand guitariste de Rock de notre époque était en concert ce lundi 29 avril 2024 à Paris.

Slash, Saul Hudson de son vrai nom, est habitué à jouer dans des stades depuis ses débuts avec Guns N’ Roses en 1985. Alors cette escale dans le Zénith de Paris fait presque office de show privé, surtout pour moi qui ai eu la chance d’assister à plusieurs de ses concerts mais jamais dans une salle fermée. Il est ici pour présenter l’album baptisé 4, normal étant le quatrième du énième groupe qu’il a fondé cette fois ci avec le chanteur Myles Kennedy accompagné de son groupe The Conspirators. N’étant pas chanteur, le guitariste a choisi depuis 2009 l’ancien frontman d’Alter Bridge et ils en ont profité pour créer ce nouveau groupe. Entre temps le guitariste avait joué sous le nom de Slash’s Snakepit de 1995 à 2001 puis avait créé Velvet Revolver de 2002 à 2008 avec trois anciens membres de GNR en y intégrant le tumultueux et regretté Scott Weiland, décédé en 2015, pour la partie vocale. Voila pour le cv de la légende.

C’est donc dans une salle sous-dimensionnée par rapport à leur immense notoriété que le concert, composé de 23 chansons dont plusieurs reprises, va se dérouler. Honneur au dernier album et à son premier extrait The River is Rising pour chauffer une salle déjà conquise et assez hétéroclite, avec des fans de la première heure mais également de nombreux jeunes qui n’étaient pas nés au début de la carrière de Slash. Six autres titres de 4 seront joués dont Actions Speak Louder than Words, The Path Less Followed ou encore Spirit Love. La chanson au titre en français C’est la vie a bien fait partie de la setlist comme un hommage à ce public qui leur est toujours resté fidèle et s’est même fendu d’un circle en fosse sous le regard amusé de Myles. Les succès des trois précédents albums comme Avalon, Bent To Fly ou World On Fire qui clôt le concert ainsi que le rare Driving Rain nous enchantent. La période Snakepit n’est pas oublié avec Halo, You’re A Lie ou encore Doctor Alibi dédiée à Lemmy Kilmister ainsi que la chanson la plus attendue du live, l’incontournable Anastasia. Wicked Stone nous offrira un solo de Slash d’une dizaine de minutes, respect ! Les reprises plus ou moins étonnantes à l’image de Perfect Crime de GNR chantée par le bassiste Todd Kerns qui sera également rejoint en fin de concert par Wolfgang Van Halen, oui oui le fils de Eddie, le chanteur du groupe Mammoth, qui a assuré la première partie pour un Highway To Hell d’AC/DC entonné par toute la salle. Slash a également joué de la lap steel guitare pour sa version de Rocket Man d’Elton John et Myles Kennedy nous a offert un solo de triangle la toute première seconde de Whatever Gets You By.  À noter que le guitariste Frank Sidoris a assuré l’intégralité des concerts des deux groupes. C’est un concert exceptionnel qui a ravi autant les deux groupes que le public. Il était également le dernier d’une tournée de quatre mois à travers le monde, décidemment le chiffre 4 porte visiblement chance à Slash qui fêtera bientôt quatre décennies de succès avec son éternel chapeau haut de forme vissé sur sa tignasse bouclée.

Le blog Déclic Musique vous propose d’écouter son tube Anastasia avec la sublime voix de Myles Kennedy dans un clip qui vous donnera une bonne idée de la ferveur provoquée par un concert de Slash.

Retrouvez Slash dans toutes ses vies musicales à l’espace Image et Son et sur le site de La Médiathèque de Levallois (nouvelle fenêtre).

La chanson du lundi : Civil War / Guns N’ Roses

29 Avr

Cette chanson est toujours d’actualité et ce pour différentes raisons.

Composée en 1991 mais sortie en single seulement en 1993, elle est extraite et ouvre l’album Use Your Illusion II. C’est la dernière chanson avec le premier batteur du groupe, Steven Adler, qui sera renvoyé juste après l’enregistrement de ce titre en raison de ses problèmes avec la drogue. Le reste des chansons de ce double album sera joué avec Matt Sorum, aujourd’hui encore derrière les fûts de Guns N’ Roses. Le chanteur compositeur Axl Rose, William Bruce Bailey de son vrai nom, utilise la métaphore guerrière pour parler des violences familiales dont il a été victime étant enfant. Il se compare à un soldat n’ayant pas eu le choix de se retrouver à faire la guerre comme l’enfant qu’il était a dû subir les coups de son père. Axl a choisi d’introduire la chanson par une réplique du gardien sadique dans le film Cool Hand Luke de Stuart Rosenberg avec Paul Newman.

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L’actualité en Ukraine ou au Proche-Orient, les prochaines élections européennes et américaines ainsi que la sortie du film Civil War réalisé par Alex Garland font que l’on réécoute cette chanson avec une attention toute particulière pour son message glaçant à l’intention des dirigeants politiques. La voix presque chuchotante d’Axl contraste avec son puissant I Don’t Need Your Civil War du refrain scandé sur le riff virtuose du guitariste Slash, qui lui est en concert ce soir à Paris. Elle est pas belle ma transition pour vous annoncer le prochain article sur le blog Déclic Musique !

Retrouvez Guns N’ Roses à l’espace Image et Son et sur le site de La Médiathèque de Levallois (nouvelle fenêtre).

Sélection printanière de livres sur la musique

26 Avr

Les beaux jours reviennent et les livres musicaux également.

couverture britney spears

Honneur aux dames et La Médiathèque de Levallois a bien évidement fait l’acquisition du livre dont tout le monde parle, les mémoires de Britney Spears : intitulées La femme en moi (nouvelle fenêtre) et publiées chez Lattès, c’est pourtant beaucoup de sa jeunesse et de sa déjà longue carrière dont il est question. De la star qu’elle est devenue dès son plus jeune âge à ses déboires médiatiques en passant par sa mise sous tutelle paternelle et ses histoires d’amour mouvementées, le lecteur va entrer dans l’intimité, selon elle, de cette jeune femme devenue peut-être trop tôt une reine de la pop mondiale.

couverture Hendrix

Autre musicien devenu lui une légende pour ce qu’il représente et la façon dont il a révolutionné la musique, Stan Cuesta nous propose aux éditions du Layeur un magnifique ouvrage sur Jimi Hendrix (nouvelle fenêtre). Plus particulièrement sur sa discographie que l’auteur qualifie justement de « joyeux bordel ». On compte les enregistrements de Jimi Hendrix par milliers et parfois son nom n’apparaissait même pas sur la pochette. Ce livre retrace avec de superbes photos ces disques souvent méconnus d’un artiste aussi éphémère que prolifique.

couverture Lennon Yoko

Après une chanteuse et un guitariste, vous ne serez pas étonnés que l’on vous présente un livre sur un couple. Celui formé par John Lennon et Yoko Ono est certainement l’un des plus célèbres de la musique. C’est un document jeunesse John Lennon & Yoko Ono : Musique, poésie et politique de Francesca Ferretti de Blonay et Carmen Casado (nouvelle fenêtre) édité chez Milan mais il ravira les lecteurs de tous âges à l’image de l’universalité de ce couple mythique. L’ouvrage revient sur la démarche artistique liée à leurs combats politiques et à leur volonté de faire régner la paix dans le monde en utilisant les différents arts. Un très beau livre à partager en famille pour perpétuer leurs messages à n’importe quel âge.

couverture feminisme et musique

On vient de le lire, musique et politique sont intimement liées, et la journaliste Morgane Giuliani qui a étudié à Science Po nous propose son ouvrage militant baptisé Féminismes et Musiques (nouvelle fenêtre). Elle démontre que les combats féministes des dernières années passent également par les paroles des chansons de Madonna, des Spice Girls et plus récemment Beyoncé ou Taylor Swift. La musique et les mouvements pour les droits des femmes tous unis grâce à un Girl Power musical qui fait bouger notre société.

Ce titre existe aussi en version numérique (à lire en ligne sur le site de La Médiathèque – nouvelle fenêtre)

couverture danseuses 50

Nos deux derniers ouvrages ont pour thème commun la danse. Le premier a pour titre Danseuses, 50 héroïnes (nouvelle fenêtre) et est proposé par la journaliste et critique de danse Rosita Boisseau. Elle a souhaité avec ce livre valoriser le travail et le talent de danseuses et chorégraphes féminines aussi bien issue de la danse moderne que contemporaine sur une période allant du 18ème au 21ème siècle. L’autrice présente également les techniques et les différentes pédagogies de ces artistes exceptionnelles.

couverture tous danseurs

Tous danseurs de Dorothée de Cabissole (nouvelle fenêtre) porte bien son titre puisqu’il présente 30 danseurs et danseuses dans tous les styles, du plus classique à l’électro des boîtes de nuit en passant par le hip-hop et l’esthétisme des années 60-70. La danse en tant que phénomène social qui évolue en permanence et fait de cet art un des plus vivants et des plus importants dans nos sociétés.

Connectez-vous au catalogue de La Médiathèque de Levallois pour connaître la disponibilité de ces ouvrages (nouvelle fenêtre).

La chanson du lundi : The Tortured Poets Department/ Taylor Swift

22 Avr

La reine incontestée de la pop vient de sortir son nouvel album.

Les Swifties, nom donné à ses fans,  l’attendaient avec impatience depuis que Taylor Swift l’avait annoncé lors des Grammy Awards en février dernier. En bonne communicante, la chanteuse a multiplié les opérations marketing pour nous tenir en haleine, faisant peindre des murs dans les capitales du monde entier avec la pochette sur laquelle on devine Taylor Swift langoureusement allongée ou bien intégrant des QR codes renvoyant sur une page dévoilant le titre de l’album, à savoir The Tortured Poets Department qui s’accompagne du logo stylisé TTPD.

L’une des dernières actions a été d’installer une bibliothèque éphémère en pleine rue à Los Angeles avec une multitude d’indices. Certaines tranches de livres présentaient les titres des chansons, les pages d’un autre livre étaient régulièrement tournées pour dévoiler des mots ou phrases mystères. Les objets avaient également une signification particulière et symbolisaient des moments de la vie de l’artiste. Taylor Swift déclare que c’est son album le plus personnel, le titre de ce dernier ferait référence à son ex, l’acteur Joe Alwyn, et les fans émettent plein d’hypothèses pour expliquer le contenu de la bibliothèque.  Pourquoi la mappemonde indique la ville de Miami en Floride, les fleurs ramènent-elles aux précédentes chansons comme Lavender Haze ? Et avec qui elle a collaboré pour certains titres ?

Le blog Déclic Musique vous propose d’écouter The Tortured Poets Department qui répondra, on espère, à des énigmes précédemment posées et surtout qui nous a fait la surprise d’être un double album avec 15 chansons supplémentaires. La chanteuse s’est transformée en poétesse ces deux dernières années avec une multitude de poèmes torturés d’après ses déclarations. On vous invite à vous connecter au site de La Médiathèque de Levallois pour retrouver les albums de Taylor Swift (nouvelle fenêtre).

Ma sélection musicMe d’Avril 2024

19 Avr

Retrouvez les albums que j’ai aimés tous styles confondus et qui sont en écoute sur votre plateforme de musique en ligne. Pour accéder à musicMe (nouvelle fenêtre), pensez à vous identifier ou à installer l’appli via le site de La Médiathèque de Levallois.

Commençons par la musique électronique :

Troisième album du groupe français. Le duo explore les influences des musiques du sud aux sons électro avec des passages chantés ou des samples comme pour le titre Fio Maravilha de Nicoletta.

Laurent Daumail est un DJ et producteur français. Pionnier de la French Touch, aux côtés d’artistes tels que Daft PunkAir et Bob Sinclar, DJ CAM aime mélanger les genres avec des albums aux sonorités downtempo, abstract hip-hop, trip-hop ou aux accords Jazzy.

En chanson française :

Vingt ans après, le chanteur revisite les treize titres de son premier album en compagnie de musiciens qu’il a côtoyés. On retrouve sur cet album : Francis Cabrel, Charlélie Couture, AdamoStephan Eicher, Olivia Ruiz, Elliott Murphy. Face au majestueux piano de Steve Nieve (d’Elvis Costello), Cali a recréé une atmosphère épurée de ses chansons.

Dans la catégorie, musique du monde :

Imo Oluko est née à Trinidad et a enregistré des morceaux avec Fela Kuti. Le musicien qui jouait de la basse, du kalimba, de la conga, de la flûte et des percussions a fusionné l’héritage du Calypso avec l’Afrobeat et le Jazz nigérian. Ses textes mettent en lumière l’injustice mondiale mais diffuse un message d’unité.

En catégorie Rap, Rhythm and blues et soul :

Premier album pour la chanteuse, harpiste et cheffe de chœur Sophye Soliveau. L’artiste est passionnée par les musiques afro-américaines et son répertoire est profondément jazzy et soul.

Dans la catégorie Rock :

Le groupe emblématique du rock anglais des années 2000 composé de Pete Doherty et Carl Barât, n’avait plus fait d’album depuis Anthems for Doomed Youth (nouvelle fenêtre) paru en 2015.

Bonne écoute.

La chanson du lundi : Tout le monde veut devenir un cat / Les Aristochats (Floyd Huddleston & Al Rinker)

15 Avr

Les Aristochats, sorti en 1970, reste un souvenir impérissable pour de nombreux enfants du monde entier, et d’adultes aussi. Ces chats musiciens, qui font découvrir à Duchesse et ses enfants, le plaisir de se dandiner et danser sur une musique qui swingue et tellement rafraîchissante !

Floyd Huddlestone et Al Rinker, ont participé uniquement sur cette chanson du film. Ils ont composé pour de nombreux artistes comme Frank Sinatra, Judy Garland et Sarah Vaughan. Huddlestone a également participé aux longs métrages, Bernard & Bianca et Robin des Bois. Il a aussi composé pour Glenn Miller’s Army Air Force band pendant la seconde guerre mondiale.

« Cette chanson est une référence humoristique et caricaturale au Paris des prémisses des années folles des années 1910, avec des passages de jazz, French jazz, music-hall, chanson française, ritournelle, et bal musette parisiens, de swing, de hot jazz, de scat, et de gospel, avec un bœuf et un défilé de parade finale dans les rues de Paris « à casser la baraque ». Elle est interprétée lors d’une soirée féline festive chez Thomas O’Malley, dans son grenier des toits de Paris aux environs de la tour Eiffel, avec Duchesse et ses chatons (Marie, Toulouse, et Berlioz) et ses amis jazzmen chats de gouttière cosmopolites (irlandais, américain, anglais, italien, chinois, et russe) menés par le chat jazzy Scat Cat, et son orchestre de jazz Scats Cats (trompette, clarinette, bandonéon, piano droit, guitare, contrebasse, batterie, harpe…). La voix de Scat Cat (Satchmo Cat, inspiré et prévue à l’origine pour Louis Armstrong et sa trompette) est finalement interprétée par Scatman Crothers, et celle d’O’Malley est inspirée du célèbre accent parisien du chanteur de music-hall Maurice Chevalier qui participe à la chanson (célèbre dans les comédies musicales de Broadway à New York et de cinéma américain de l’époque, avec entre autres son duo I Love Paris avec Frank Sinatra). » (extrait de l’article Wikipedia – nouvelle fenêtre)

La version originale :

À LA MÉDIATHÈQUE:

Tout Le Monde Veut Devenir Un Cat / Thomas Dutronc | Laura Smet (à écouter en ligne sur MusicMe / site de La Médiathèque – nouvelle fenêtre)
Version 1.0.0 Les plus grandes chansons de Disney (nouvelle fenêtre)

J’y étais : Saxon et Judas Priest au Zénith de Paris

12 Avr

Ce n’est pas un mais bien deux groupes de légende qui se sont produit au Zénith le lundi 8 avril 2024.

Il y a des concerts à ne pas manquer et cette tournée commune de deux des groupes fondateurs de la New Wave of British Heavy Metal est déjà un moment historique. En 1976, Saxon rejoint dans ce nouveau courant musical le précurseur Judas Priest qui existe depuis 1969. Ces groupes ont une nouvelle approche musicale bien plus radicale dans l’interprétation et la composition. Les voix sont plus aigües, les guitares plus rapides et les solos deviennent virtuoses. Les thèmes abordés sont les mythologies, tout ce qui se rapproche au mystique ou religieux, la science fiction ainsi que l’éternelle critique de la société.

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On ne peut pas parler de première partie tant Saxon, le groupe fondé à Barnsley par le chanteur Biff Byford, est important. Le groupe est connu pour ses tournées mémorables et interminables mais également pour être capable de publier plusieurs albums en quelques mois. C’est avec à la fois des anciens et un tout nouveau membre que le groupe se présente sur scène pour présenter leur dernier album Hell, Fire and Damnation et certains de leurs titres emblématiques. Seulement treize chansons aurait-t-on envie d’écrire pour retracer presque 50 ans de carrière mais c’est sans compter le panache de Saxon sur scène dont chacune des prestations offre un moment unique et précieux. Trois titres du nouvel album sont joués, dont l’éponyme du dernier album que l’on vous propose d’écouter dans quelques lignes, There’s Something in Roswell sur les extra-terrestres et Madame Guillotine qui nous replonge en pleine Révolution française. Les hits des différentes époques comme Motorcycle Man sur la course moto de l’île de Man, du rituel Sacrifice à l’hymne Heavy Metal Thunder en passant par les cultissimes Wheels of Steel et Crusader composent cette setlist qui se termine avec l’envoutant Princess of the Night. Le public a bien eu conscience de l’importance de ce show et il s’est levé comme un seul homme pour applaudir les cinq musiciens sous les remerciements en français de Biff Byford. Saxon a encore une fois été digne de sa légende et a bien chauffé le public dans les forges de son enfer pour nous préparer à la seconde claque de la soirée.

Sans Judas Priest, le Heavy Metal aurait certainement sonné différemment et on peut même extrapoler en affirmant qu’un groupe comme Iron Maiden n’aurait peut-être jamais existé. Judas Priest a créé depuis Birmingham les bases de ce mouvement radical qui illustre musicalement les conflits ouvriers et miniers en Angleterre. Ce n’est pas un hasard si l’un de leurs albums les plus célèbres sortis en 1980 s’intitule British Steel avec une pochette représentant une lame de rasoir. Le chanteur Rob Halford a introduit comme référence vestimentaire le look motard en cuir clouté des pieds à la tête avec moults accessoires évoquant le sado-masochisme, à l’inverse du Glam Rock américain d’Aerosmith ou des guenilles punks par exemple. La musique de Judas Priest est donc à l’image de leur look, dure, provocante mais toujours mélodique. Techniquement, Judas Priest compose ses solos à plusieurs guitares, ce qui donne des harmonies complexes et virtuoses. Il leur fallait également un emblème, ce sera une sorte de croix en forme de trident qui orne toujours la scène lors de leurs concerts. Alors que Saxon s’est contenté d’un simple fond de scène, Judas Priest va bénéficier d’une multitude d’écrans pour y diffuser des vidéos ou être filmé en temps réel en plus d’un show lumineux particulièrement travaillé.

Le show va débuter avec la bande-son du morceau qui est à l’origine du Metal, War Pigs de Black Sabbath. Mais c’est vraiment avec le premier extrait intitulé Panic Attack du dernier album et son incroyable introduction que Judas Priest fait son entrée sur scène. Et le public est scotché direct de constater que Rob Halford à plus de 72 ans conserve toujours sa voix puissante et suraigüe et se déplace constamment sur scène. Il affectionne la position penchée en avant à chaque fois qu’il pousse sa voix tout comme le guitariste Richie Faulkner passe la plus grande partie du concert à la limite du grand écart jouant de sa guitare à la verticale. Le concert est une avalanche de tubes qui ont jalonné la foisonnante carrière de Judas Priest parmi lesquels Rapid Fire et l’anarchiste Breaking the Law datant de 1980, Love Bites de 1984 ou le canonique Saints in Hell nous replongeant en 1978. La chanson Turbo Lover de 1986 s’intercale entre les deux nouveautés que sont Crown of Horns, inspirée par la guerre en Ukraine et Invicible Shield qui donne son nom au 19ème album du groupe. À ce propos, Rob Halford a déclaré qu’il n’aimait pas les nombres impairs symboles de désordre, depuis on attend avec impatience l’annonce d’un vingtième album studio. Quand enfin Painkiller résonne, l’assistance entre en transe collective sous les cris perçants et inhumains de Rob Halford dont les cordes vocales devraient devenir au moins un sujet d’étude. Il a été publié en 1990 et c’est à cette date que l’actuel batteur Scott Travis a rejoint le groupe. C’est la raison pour laquelle il a pris seul la parole avant la chanson pour l’annoncer au public. Le rappel aura 4 titres et on a eu peur car Rob n’a pas encore chevauché sa moto mais arrive enfin Hell Bent For Leather et les rugissements du twin exaltent le Zénith par leur doux parfum d’essence plombée.  Les deux derniers morceaux auront la palme de l’émotion et de la nostalgie puisque Glenn Tipton, le guitariste emblématique de Judas Priest les rejoint sur scène pour jouer sur Metal Gods et leur éternelle chanson de fin de concert, la bien nommée Living After Midnight. Glenn a participé à l’enregistrement du dernier album mais ne peut plus jouer sur l’ensemble de la tournée car il est atteint de la maladie de Parkinson. À plusieurs reprises, Rob Halford aura fait faire des vocalises au public qui aura gardé assez de voix pour hurler son amour à ce groupe de légende et à son chanteur qui est à jamais le Metal God.

Le blog Déclic Musique vous invite à écouter cette incroyable chanson qu’est Panic Attack, ultime démonstration du génie créatif du meilleur groupe de Heavy Metal encore et toujours en activité que vous pouvez retrouver à l’espace Image et Son ou sur le site de La Médiathèque de Levallois (nouvelle fenêtre).

J’y étais : Daniel Auteuil à la salle Ravel de Levallois

8 Avr

Daniel Auteuil et ses talentueux musiciens Philippe Almosnino, Julie Gomel, Arman Méliès, et Colin Russeil se sont produits le jeudi 28 mars 2024 dans la Salle Ravel du Conservatoire de Levallois.

L’acteur français de renom est très tôt attiré par la chanson. Et pour cause, ses parents sont tous deux chanteurs lyriques à Avignon. D’ailleurs dans les années 80, alors qu’il connaît ses premiers succès au cinéma, il sort un single Que la vie me pardonne !, générique de L’amour en pente douce de Édouard Molinaro (1985).

Trente-six ans après, en 2021, il sort son premier album Si vous m’aviez connu chantant les mots des poètes Toulet, Musset, Voltaire, Apollinaire entre autres et les siens, et rencontre un succès d’estime. Deux ans plus tard, après avoir séduit le public et s’être épanoui comme chanteur, il livre un second album Si tu as peur, n’aie pas peur de l’amour. Il y chante ses propres textes, lucides et émouvants, des histoires très visuelles ressemblant à des courts-métrages.
En mars 2023, il commence une nouvelle tournée avec le Casino de Paris. Il n’aura fallu attendre qu’une petite année pour que les Levalloisiens puissent le voir dans la confortable salle Ravel, dotée d’une acoustique exceptionnelle. Durant le concert, Auteuil reprend Rimbaud et Serge Reggiani, rendant hommage à un modèle. Les arrangements de Gaëtan Roussel (nouvelle fenêtre), le chanteur de Louise Attaque, donnent des tonalités pop, rock, folk, reggae.


Le public est conquis et en redemande. Alors Daniel Auteuil revient et chante pour la seconde fois son titre Les petites coupures dans lequel il s’adresse à son fils et lui dit que les choses de la vie peuvent provoquer des blessures mais qu’elles sont tellement belles à vivre finalement. Un texte particulièrement touchant.
C’était une belle soirée dans le partage et en toute intimité avec un grand artiste.

Retrouvez les albums de Daniel Auteuil à l’espace Image et Son et sur le site de La Médiathèque de Levallois via musicMe (nouvelle fenêtre).

Et restez à l’écoute sur Déclic Musique !