Le groupe Metallica a donné deux concerts mémorables les 8 et 10 septembre dernier et votre blog Déclic Musique a eu la chance d’assister aux deux représentations.
Le chanteur James Hetfield le proclame haut et fort, Metallica est depuis 34 ans une grande famille et c’est comme telle qu’ils ont abordés ces deux concerts, avec un public qui les connait parfaitement au point de communier avec le groupe et leur musique pendant toute la durée du spectacle. Car c’est bien à un show que l’on a assisté et ce, dès l’entrée sur scène des Four Horsemen comme la presse les a baptisés depuis l’enregistrement de la chanson éponyme. La scène étant centrale, ils doivent traverser la moitié de la fosse pour y accéder, ce qui est merveilleux en matière de proximité avec le public, rendu hystérique dès les premières notes de la musique d’Ennio Morricone intitulée Ecstasy of Gold qui leur sert d’introduction. C’est bien quatre hors-la-loi bardés de cuirs avec leurs guitares et baguettes en guise d’armes, qu’ils vont dégainer pour arroser le public de riffs à la place des balles. Et c’est sans sommation puisque ce sont les titres Hardwired To Self Destruct et Atlas Rise extrait du dernier album ( nouvelle fenêtre ) qui vont déclencher les hostilités avant l’incontournable Seek and Destroy durant lequel le public joue les chœurs à plein poumon. Au cours du concert, James Hetfield s’adressera aux plus jeunes spectateurs en leur souhaitant la bienvenue dans la grande famille Metallica, ainsi qu’à ceux dont c’est la première expérience Metallica Live.
Metallica c’est donc aussi un concept, des images, et la cinquantaine de cubes disposés au-dessus de la scène va servir d’écran pour projeter les images captées en direct mais surtout des vidéos de clips, des photos comme lors de l’hommage au bassiste Cliff Burton ( nouvelle fenêtre) par Robert Trujillo ou des dessins et affiches créées par les fans sur le titre Blackened. Les quatres musiciens surprennent en faisant des percussions sur quatre cubes surgis du plancher pendant la chanson Now That We’re Dead avant un ballet de drones façon Fée Clochette lumineuse pour Moth Into Flame. Le guitariste Kirk Hammett surnommé The Ripper et le bassiste Robert Trujillo ont même offert le premier soir une reprise de la chanson Antisocial à la grande surprise du public. Quand au batteur Lars Ulrich, en véritable diablotin, il tourne autant autour de sa batterie qu’elle tourne sur la scène.
Les titres du dernier album ont été bien représentés mais c’est véritablement les classiques comme Creeping Death le premier soir ou les légendaires One et Master of Puppets joués les deux fois qui ont le plus ravi le public. Et que dire des titres du Black Album disséminés sur les deux soirs dont les incontournables Nothing Else Matter et Enter Sandman qui auront eu l’honneur de clore ces deux nouveaux chapitres de la grande histoire de Metallica en live.